Devise du synode diocésain
Titre : « Sur les pas de Saint Jean-Maroun,
Nous nous renouvelons et nous sommes sanctifiés par le Christ »
L’image : Saint Jean-Maroun, au-dessus du couvent de Kfarhay, regardant vers la
La Croix illuminée, vers les montagnes du Liban et vers le ciel
Autour du couvent de saint Jean-Maroun : trois saints dont le diocèse
accueille les tombes, et des groupes de la « Nation des paysans »,
selon P. Youakim Moubarac
Explication :
1- Symbole et rôle du diocèse de Batroun dans l’histoire des Maronites : la résidence, la forteresse, le centre et l’école
2- Le rôle joué par les enfants de Batroun dans le cheminement de l’Eglise maronite
3- Le gouvernement de l’Eglise maronite – Premier patriarche : l’Institution la plus stable et la plus durable dans l’histoire des Maronites
4- Le couvent remplaçant celui de Mar Maroun sur l’Oronte (Relique de Saint Maroun) : la réalisation du concept de la Maronité /Terre et du Liban-Symbole
5- Le rôle de la foi, de la culture et de la terre dans la défense de l’identité maronite
6- Les Maronites à travers Saint Jean-Maroun ont relevé le défi :
a- Nous avons notre patriarche et notre identité
b- Nous avons notre foi en Jésus Christ en deux natures (Chalcédoine)
c- Nous avons notre initiative et notre autonomie
7- La marche derrière Saint Jean-Maroun :
a- L’action permanente pour le renouveau de l’Eglise
b- La marche dans le bon sens
c- La Maronité et la spiritualité stylite
d- Les champs maronites
e- Les constantes : la foi, la pioche et le crayon
8- La Croix illuminée symbole de la présence du Seigneur au sein de son peuple maronite enraciné dans cette Montagne et cette terre sainte.
Lettre de Mgr Mounir Khairallah
A l’ouverture du Synode diocésain 26/10/2013
« Très chers fils et filles du diocèse de Batroun,
Prêtres, religieux, religieuses et laïcs,
Engagés dans les domaines : ecclésial, social, politique, économique, judiciaire, éducationnel, informationnel,
membres du synode, experts ou invités.
Je m’adresse à vous aujourd’hui, étant votre serviteur dans la charité, pour vous appeler à renouveler votre engagement à construire l’Eglise du Christ qui est à Batroun et à poursuivre votre cheminement dans le chantier du renouveau qui a démarré dans notre Eglise maronite et dans notre diocèse.
Je m’étais adressé à vous la première fois le 26 février 2012 le jour de la prise en charge de mon ministère épiscopal dans le diocèse de Batroun, pour vous proposer le projet de mon épiscopat, qui est le projet de notre Eglise maronite pour le XXIème siècle. C’est le projet adopté par nos Pères au Synode Patriarcal Maronite – au sein duquel j’étais le secrétaire depuis le début des travaux ante- préparatoires en juillet 1985 avec le Père Youakim Moubarac et l’Amicale du Clergé jusqu’à la clôture en juin 2006 – pour le renouveau de notre Eglise au niveau de ses personnes, de ses institutions et de sa mission en Orient comme en Occident ; et ce à travers le retour aux sources spirituelles et aux éléments fondateurs de notre identité syro-antiochienne.
Et c’est le projet adopté par Sa Béatitude le patriarche Mar Béchara Boutros Raï lors de son élection ; et il s’est promis de l’appliquer.
Il était normal que je m’engage moi aussi à l’appliquer dans le diocèse de Batroun puisque je suis toujours son secrétaire et que j’accompagne la démarche de son application.
Je m’étais adressé à vous pour la deuxième fois, le 2 mars 2013, à l’occasion de la fête de Saint Jean-Maroun, patron de notre diocèse, dans ma première lettre pastorale « Service et charité », dans laquelle j’ai exposé ma vision pour le renouveau de notre diocèse ; et je vous ai mis au courant des orientations dans le but de vous tenir informés de la vie du diocèse ; car je suis convaincu que chacun de vous a le droit et le devoir de s’informer et de prendre ses responsabilités. C’est notre diocèse ; c’est notre Eglise. Et j’ai lancé la convocation à un synode diocésain qui aurait pour objectif d’appliquer les recommandations du Synode Patriarcal Maronite dans le diocèse de Batroun.
Et, après avoir terminé les préparatifs, je viens aujourd’hui annoncer, en présence du délégué de Sa Béatitude Mar Béchara Boutros Raï et de Son Excellence le Nonce apostolique, dans cette université qui nous honore et honore la Congrégation des Sœurs de la Sainte Famille maronites, l’ouverture des travaux du synode diocésain en vous exposant sa définition, ses objectifs et les étapes de sa démarche. Je rappelle que le Synode Patriarcal Maronite s’est tenu à Notre-Dame du Mont, institution appartenant également à la Congrégation des Sœurs de la Sainte Famille maronites.
Premièrement : le synode diocésain – définition et objectifs
Le synode est l’organisme ecclésial qui réunit les pasteurs de l’Eglise et son clergé pour étudier les questions dogmatiques et pastorales de leur Eglise et pour marcher ensemble (c’est le sens synodos en grec), œuvrant selon le principe de l’unité du Corps mystique du Christ dans la diversité et portant au monde l’annonce de l’Evangile dans le témoignage de la charité tout en restant ouverts à l’action de l’Esprit et aux besoins de l’Eglise.
L’Eglise a connu, depuis sa fondation avec les Apôtres et jusqu’à nos jours, plusieurs synodes ou conciles : les synodes diocésains, les synodes régionaux, les conciles généraux et les conciles œcuméniques.
Notre Eglise maronite, a connu elle aussi plusieurs synodes, l’histoire en cite vingt réunis depuis la fin du XVIème siècle jusqu’à nos jours. Les plus célèbres sont deux :
Le premier est le Synode libanais réuni à Notre-Dame de Louayzé en 1736 qui a organisé l’Eglise maronite selon le schéma tridentin et l’a lancé dans une mission d’ouverture à travers laquelle elle a servi l’Orient aussi bien que l’Occident et l’a fait entrer dans la modernité. Les preuves se trouvent dans les décisions prises de fonder les écoles à côté des églises et des couvents, et d’imposer l’enseignement gratuit et obligatoire aux enfants.
Le deuxième est le Synode Patriarcal Maronite, convoqué à la suite de la prise de conscience par l’Eglise maronite de sa situation actuelle qui fait d’elle une Eglise répandue à travers le monde, et tenu entre 2003 et 2006. Ce synode fut le résultat du travail d’une élite de Maronites, clercs et laïcs, de tous les pays du monde, qui ont cheminé ensemble, réfléchi ensemble, prié ensemble, et vécu une expérience synodale privilégiée et pionnière. Ce travail les a poussés à revenir aux sources de la spiritualité des Pères fondateurs et de l’identité syro-antiochienne et a consolidé leur attachement à la personne du Patriarche, à l’institution patriarcale et au Liban, pays d’origine de leur Eglise, terre de saints et Pays-Message. Et ce travail les a lancés dans une dynamique de renouveau spirituel, ecclésial et institutionnel.
1) Le synode diocésain et sa composition
Le synode diocésain est l’organisme qui réunit autour de l’évêque des clercs et des laïcs afin d’étudier la situation du diocèse et prendre les mesures pour renouveler la vie diocésaine.
Les lois de l’Eglise, et en dernier lieu le Code des Canons des Eglises Orientales (can.235-242) et le Droit particulier de l’Eglise maronite (can.17-18), recommandent la tenue d’un synode diocésain « qui apporte son aide à l’Evêque éparchial dans les affaires qui concernent les besoins spéciaux ou l’utilité de l’éparchie » (can. 235), et précisent qu’il « appartient à l’Evêque éparchial de convoquer le synode, de le présider par lui-même ou par un autre, de le transférer, le proroger, le suspendre et le dissoudre » (can. 237). « Restant sauf le droit de tout fidèle chrétien d’indiquer des questions à traiter dans le synode diocésain, il appartient au seul évêque éparchial de fixer les matières dans ce synode, de constituer une ou plusieurs commissions auxquelles il appartient de préparer les matières à traiter dans le synode diocésain et veillera à ce que toutes les questions proposées soient soumises à la libre discussion dans les sessions synodales » (can. 240). Le canon 238 nomme les personnes à convoquer au synode diocésain, prêtres, religieux, religieuses et laïcs, représentant tous les secteurs du diocèse ; et laisse à l’évêque le droit d’inviter, « s’il le juge opportun, d’autres personnes, sans exclure des personnes appartenant à d’autres Eglises de droit propre ou à d’autres communautés ».
D’après ces canons, nous constatons que le synode diocésain n’est pas fait uniquement pour les clercs, mais aussi pour les laïcs à qui il donne un rôle distingué et fondamental. Et ce d’après le concile Vatican II qui a recommandé aux laïcs de s’engager dans l’Eglise aux côtés de l’évêque et des prêtres. L’institution synodale a alors connu une nouvelle dynamique à travers laquelle elle a appelé tous les fidèles baptisés à collaborer à la démarche de la préparation du synode, à sa tenue et à son application. Et la responsabilité commune signifie dès lors que tous les baptisés sont coresponsables dans le fait de vivre la foi et de porter la Bonne Nouvelle et la mission de l’Eglise.
Tenant à ces canons, nous invitons alors à participer à notre synode diocésain en tant que membres : le vicaire général, l’économe diocésain, le vicaire judiciaire, les membres du Secrétariat général et du Comité central du synode, le conseil presbytéral, le conseil diocésain de consulteurs laïcs (Conseil d’Etat diocésain), le conseil pour les affaires économiques, les prêtres du diocèse, la supérieure générale de la congrégation des sœurs de la Sainte Famille maronites, les supérieurs et supérieures des couvents du diocèse, le Recteur de l’Université de la Sainte Famille, les présidents et membres des commissions diocésaines, ainsi que des délégués des comités des waqfs, les experts qui travailleront dans les commissions spéciales concernant les thèmes choisis pour le synode, clercs et laïcs spécialistes dans les domaines de l’ecclésiologie, la liturgie, l’Education, l’Economie, le social, le développement, l’information.
Nous invitons aussi à ce synode le délégué de Sa Béatitude le patriarche, le Nonce apostolique, l’évêque émérite du diocèse, des évêques maronites, l’évêque de Saint-Etienne - France, diocèse en jumelage avec Batroun, les deux évêques melkite et orthodoxe de Batroun, le délégué de la communauté sunnite et celui de la communauté chiite de Batroun, les officiels du département (le ministre, les trois députés, le sous-préfet et les maires).
2) Les objectifs du synode diocésain
Etant donné que notre synode diocésain a un cachet spécial et œuvre pour l’application du Synode Patriarcal Maronite dans notre diocèse, nous ne produirons pas de textes nouveaux ; ils sont déjà disponibles dans le livre du Synode Patriarcal Maronite paru en 2006, fruit du travail de nos Pères et de nos spécialistes. Notre synode vise alors trois objectifs :
a)La réception des textes du Synode Patriarcal Maronite. Nous travaillerons à mieux comprendre leur contenu et à les diffuser puisqu’ils sont devenus des textes référence pour notre Eglise et ont pour mission de nous guider dans nos engagements ecclésiaux et civils. C’est pourquoi j’ai tenu à rééditer ces textes (un livre de 1.000 pages) pour qu’ils soient distribués aux membres du synode.
b) Agir selon le contenu de ces textes et leurs recommandations. Car les textes du Synode Patriarcal contiennent des recommandations et des modalités d’application. Mais cela a besoin d’être mis en pratique selon les particularités de chaque diocèse. C’est pourquoi les commissions que nous avons chargées de la préparation de l’application des recommandations travailleront avec les prêtres, les religieux et religieuses, les associations civiles et mouvements d’Eglise à approfondir le contenu de ces textes et à s’approprier les recommandations qui conviendraient à notre diocèse de Batroun.
c) Œuvrer pour le renouveau tant attendu au niveau des personnes et des institutions dans le diocèse. Et ce renouveau ne se fera qu’en partant du renouveau spirituel basé sur la Parole de Dieu, la prière et le témoignage de vie.
Et nous à Batroun, nous sommes particulièrement appelés à vivre ce renouveau spirituel car nous sommes les intendants du diocèse de Saint Jean-Maroun qui accueille les reliques et les tombes des saints : la relique de Saint Maroun à Kfarhay, la tombe de Sainte Rafqa à Jrabta, les tombes de Saint Nématallah et du Bienheureux Estéphan à Kfifane, et la tombe du patriarche Elias Hoyek à Ibrine dont j’ai eu l’honneur de nommer le tribunal d’enquête pour la cause de sa béatification il y a exactement un an.
C’est pourquoi nous avons choisi comme devise pour notre synode : « Sur les pas de Saint Jean-Maroun : nous nous renouvelons et nous sommes sanctifiés par le Christ ».
Deuxièmement : les étapes du synode diocésain
La démarche du synode diocésain passe par trois étapes.
1) La période préparatoire.
La période préparatoire a commencé après l’annonce que j’avais faite dans ma lettre pastorale du 2 mars 2013, par la nomination d’un Secrétariat général composé de : Dr Nabil Khalifé, secrétaire général, et M. Youssef Sarkis, secrétaire, (les deux ayant une expérience synodale pour avoir été les délégués du diocèse dans le Synode Patriarcal Maronite), Mgr Samir Hayek, M. Souhail Matar et M. Saïd Baz, secrétaires adjoints.
Je l’ai fait suivre par la nomination d’un Comité central composé de : P. Georges Abdallah, P. Hani Matar O.L.M., Sœur Georges Marie Azar, Dr Sassine Assaf, Dr Antoine Khoury Harb, Dr Joseph Challita, Me Laurent Aoun et Dr Josiane Abi Khattar.
Et enfin par la nomination d’un comité de presse chargé de suivre la démarche du synode diocésain et composé de : Mme Laure Sleiman-Saab, Dr Georges Yazbek, M. Ghayath Yazbek, M. Youssef Hoyek, M. Habib Younès, M. Georges Bkassini, M. Toni Francis et Mme Lamia Najem-Chédid.
Le Comité central et le Secrétariat général ont travaillé des mois à établir un plan de travail comprenant : le calendrier, les questions à traiter dans le synode diocésain et le guide du synode. Et ils ont coordonné avec le comité de presse pour le lancement du synode.
Cette période préparatoire a été couronnée par deux événements qui ont aidé à lancer le synode. La première occasion fut la conférence de presse avec les journalistes du diocèse de Batroun à la résidence épiscopale de Kfarhay le dimanche 6 octobre 2013, précédée d’une Messe.
La deuxième occasion fut la journée spirituelle organisée pour les membres du synode le samedi 12 octobre 2013 à Hardine, Tannourine et Kfarhay, dans le but d’effectuer un retour aux sources spirituelles de notre Eglise maronite. Elle a été couronnée par une Messe intensément vécue à Hardine, à l’église saint Fouqa du VIème siècle.
2) La période de la tenue du synode
Cette période commence aujourd’hui avec la session inaugurale, que nous considérons comme la première session, au cours de laquelle le secrétaire général nous présente la vision du synode diocésain et ce que nous attendons de lui dans le sillage de la démarche de la réception du Synode Patriarcal Maronite. Puis le secrétaire nous présentera le guide du synode qui contient le calendrier, la méthode de travail, la liste des questions choisies pour être traitées dans le synode, un formulaire d’enquête adressée à tous les diocésains dans le but de les faire participer aux travaux du synode.
Cette période s’étalera sur deux ans, jusqu’en octobre 2015, durant lesquels les experts travailleront sur les textes et recommandations du Synode Patriarcal Maronite, d’après les formulaires d’enquête, et chercheront à trouver les modalités de leur application dans notre diocèse de Batroun. Ils présenteront les textes de leurs recommandations à la deuxième session (octobre 2014), après les avoir élaborés avec le secrétariat général et le comité central, où ils seront discutés. Les remarques serviront aux experts pour réviser leurs textes afin de les présenter à la troisième session (avril 2015), puis à la quatrième et dernière session (octobre 2015) où les recommandations seront votées.
Durant cette période aussi, nous travaillerons ensemble à généraliser la démarche de renouveau dans les paroisses, les couvents et les institutions du diocèse, tels les écoles, les mouvements d’Eglise et les associations, et nous réserverons une attention spéciale à ceux qui sont loin du cadre ecclésial, car nous les considérons au cœur de l’Eglise locale, notamment les jeunes qui auront à cueillir les fruits de ce synode.
Il est tout à fait normal que les célébrations et les prières accompagnent la démarche synodale, notamment la prière spéciale que nous avons conçue pour le synode diocésain.
3) La période de réception ou d’application
Une fois le synode terminé et les recommandations votées, il s’agit de les appliquer sur le terrain. Nous sommes conscients que ce sera une démarche longue qui exigera de la part de nous tous des efforts conjugués pour appliquer ce que nous avons décidé ensemble.
Cet engagement à la réception et à l’application dénote, d’un côté, que nous sommes convaincus de ce que nous avons fait ensemble et, de l’autre, que nous sommes les fils et filles de notre Eglise locale et membres de l’Eglise Corps mystique du Christ prêts à mettre à profit les dons et charismes reçus pour la construction du Royaume du Dieu.
Cette démarche, qui accompagne celle de l’application du Synode Patriarcal Maronite, nous fait comprendre que notre Eglise locale fait partie de l’Eglise maronite, de l’Eglise Orientale et de l’Eglise Catholique, et qu’elle est appelée à porter sa mission particulière. Elle nous pousse par ailleurs à consolider notre appartenance ecclésiale, parce que nous constituons ensemble, pasteurs et fidèles, l’unique Eglise du Christ et nous collaborons à sa construction pour la gloire de la Trinité sainte.
Conclusion
En conclusion, je vous exhorte, vous tous qui représentez les différents secteurs du diocèse, à être à l’écoute de l’Esprit-Saint qui parle en chacun de nous, et à vous engager dans la démarche synodale et dans le chantier du renouveau qui nous incitent à servir notre Eglise dans la charité et à témoigner de la présence permanente du Christ parmi nous.
Notre synode sera alors une occasion pour un examen de conscience, un sincère repentir et une résolution pour le renouveau demandé. Il sera aussi une occasion pour la rencontre et le dialogue dans la vérité afin de nous permettre de rejeter nos litiges et de nous traiter avec humilité, pardon et charité. Et nous serons prêts à répondre positivement à l’appel à la sainteté que nous adresse le Christ Jésus dans le diocèse de Batroun.
Je rends grâce au Seigneur avec vous pour les dons reçus par l’Esprit-Saint. Et je vous demande de multiplier les prières durant cette démarche synodale pour que le Seigneur nous procure, par l’intercession de la Très Sainte Vierge Marie Notre-Dame du Liban, Saint Maroun, Saint Jean-Maroun et tous les saints, de vivre une nouvelle pentecôte qui nous permettra de servir le Christ dans nos frères.
Et dans tout ce travail, nous ne sommes que des serviteurs inutiles, comme dit Saint Paul, serviteurs dans notre Eglise qui est notre mère et dont nous sommes fiers de voir son visage briller de la lumière du Christ.
Puisse notre diocèse, qui entre dans cette aventure synodale, dans laquelle le diocèse d’Antélias nous a précédée, inciter d’autres diocèses à mener la même aventure afin de nous retrouver un jour dans la démarche de renouveau de notre Eglise maronite qui regarde avec espérance vers l’avenir de sa mission à travers le monde et qui reste attentive à ce que dit l’Esprit ».
Mot Dr N. Khalifé, synode 26 oct 2013